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Législation, conditions d’adoption et erreurs à éviter : ce qu’il faut savoir avant d’adopter un NAC

Par Virginie Docarmo | Publié le 21/05/2025

Adopter un Nouvel Animal de Compagnie (NAC), ce n’est pas un coup de cœur en vitrine ou un achat de dernière minute. C’est un engagement vivant, concret, et parfois encadré par la loi. Lapins, geckos, phasmes, oiseaux ou même singes : chaque espèce a ses besoins… mais aussi ses règles.

Voici quelques repères essentiels pour une adoption réussie – et responsable.

Ce que dit la loi : pas tous libres à l’adoption

Certains NAC sont parfaitement autorisés : geckos léopards, escargots géants ou phasmes, par exemple. D’autres, en revanche, sont soumis à de strictes réglementations : certificat de capacité, autorisation préfectorale, déclaration en mairie… Et certains animaux sont carrément interdits à la détention. Avant de craquer, renseignez-vous auprès de l’OFB, de votre vétérinaire NAC ou de la DDPP de votre département.

Mieux connaître l’animal que vous choisissez

Un NAC n’est pas un objet déco ni un gadget tendance. Il peut vivre 5, 10 ou 20 ans, demander une température constante, une lumière spéciale, ou refuser les manipulations. Trop de gens découvrent trop tard que leur nouvel animal est nocturne, solitaire ou sensible. Posez-vous les bonnes questions : puis-je répondre à ses besoins sur le long terme ? Suis-je bien informé sur son comportement et son mode de vie ?

L’habitat : une erreur fréquente chez les débutants

L’environnement est essentiel au bien-être d’un NAC. Beaucoup d’erreurs viennent d’un matériel inadapté : cage trop petite, terrarium mal chauffé, pas de cachettes, humidité non contrôlée… Il faut penser à son confort comme à celui d’un chat ou d’un chien. Même un phasme a besoin d’un espace végétalisé et aéré !

Un entretien régulier, mais pas si compliqué

Changer l’eau, nettoyer l’habitat, surveiller l’alimentation, respecter son rythme biologique… Même un NAC minuscule mérite attention. Et l’observer chaque jour, voir ses habitudes, ses réactions, son calme ou sa vivacité, c’est déjà créer du lien. L’entretien devient alors une habitude complice.

L’adoption, pas l’achat impulsif

Enfin, prenez votre temps. Tournez-vous vers des éleveurs passionnés, des animaleries responsables ou des refuges spécialisés. Posez toutes vos questions, observez l’animal, imaginez votre vie avec lui. Adopter un Nouvel Animal de Compagnie (NAC) de manière responsable, c’est anticiper, pas improviser.

Un NAC peut être un compagnon formidable, original, doux ou discret. Mais c’est à nous de lui créer les meilleures conditions possibles pour qu’il s’épanouisse… et qu’on s’émerveille à ses côtés.

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