La malpropreté est l’un des premiers motifs d’abandon chez les félins ; pourtant un chat qui fait ses besoins en dehors de sa litière n’exprime jamais un caprice ou une vengeance. Ce comportement traduit systématiquement un mal-être qu’il convient d’identifier pour le résoudre rapidement.
Le choix du bac et de la litière
La taille du bac constitue souvent la première source de problème. Trop petit, il empêche le chat d’adopter sa posture naturelle et de gratter efficacement. Un bac adapté doit mesurer au minimum une fois et demie la longueur de l’animal, queue non comprise. Cette dimension permet les mouvements instinctifs d’enfouissage et de recouvrement indispensables au bien-être félin.
Bac ouvert ou bac fermé ?
Le choix entre bac ouvert et fermé questionne souvent les propriétaires. Si les modèles couverts sont plus discrets, ils créent un environnement confiné où les odeurs stagnent. Cette concentration olfactive rebute de nombreux chats qui possèdent un odorat quarante fois plus développé que le nôtre. Un bac ouvert, judicieusement placé, leur offre l’aération nécessaire tout en préservant leur intimité.
Le choix de la litière
Les litières parfumées, censées masquer les odeurs, perturbent l’olfaction féline et provoquent souvent des rejets. Privilégiez les produits neutres, peu poussiéreux et agglomérants qui facilitent l’entretien.
Un entretien rigoureux et régulier de la litière de votre chat
De plus, les déjections doivent être retirées chaque jour, la litière entièrement renouvelée chaque semaine et le contenant lavé à l’eau chaude savonneuse et non à la javel. Dans un foyer multi-chats, la règle d’or c’est un bac par animal et un de plus.
Un emplacement stratégique
L’emplacement est aussi important : évitez les zones de passage, les pièces bruyantes ou les espaces sans échappatoire qui génèrent stress et anxiété. La proximité immédiate des gamelles perturbe également l’hygiène naturelle du félin qui sépare instinctivement ses zones d’alimentation et d’élimination.
Si malgré le respect de ces bonnes pratiques, la malpropreté persiste, une consultation vétérinaire s’impose !
